Saviez-vous que...
« La Prairie » est aujourd’hui la graphie officielle; cependant par le passé « Laprairie » était la forme la plus courante, et « LaPrairie » a aussi été employée. La Commission de toponymie du Québec écrit à son propos : « À cette époque, prairie constituait un terme très répandu dans les désignations de fiefs et de terres, connotant un aspect publicitaire, descriptif et même juridique. Lors de la création de la municipalité du village de Laprairie (de la Magdelaine) en 1846, par suite de son détachement de celle de Laprairie créée un an plus tôt, laquelle comprenait la paroisse de Notre-Dame de Laprairie de La Magdelaine (1692), on a mis à contribution à la fois l’élément naturel et l’anthroponyme qui l’identifiait. Lors de l’adoption du deuxième décret d’érection de la paroisse en 1835, on lui attribue le nom de La Nativité de la Sainte-Vierge de Laprairie de la Magdelaine. En 1909, lors de l’obtention du statut de ville, la dénomination était amputée de son second élément en raison de l’usage local.
La Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine a été créée en 1972 dans le but de sauvegarder le caractère historique unique du Vieux-La Prairie. Son action a mené à la création de l’arrondissement historique du Vieux-La Prairie en 1975.
Le Site patrimonial déclaré du Vieux-La Prairie comprend 55 sites archéologiques amérindiens et euro-québécois et environ 120 édifices anciens.
Le gentilé Laprairien a été adopté en 1990.
La superficie totale de La Prairie est de 54,66 kilomètres carrés avec une densité de la population de 552 habitants par kilomètre carré.
À elle seule, La Prairie atteint presque l’objectif de la Communauté métropolitaine de Montréal d’avoir 30 % de couvert forestier sur son territoire. L’indice de canopée de La Prairie atteint précisément 29 %.
La Prairie offre un accès privilégié aux berges du fleuve et est une des seules villes de la Rive-Sud où l’accès à la rampe de mise à l’eau est gratuit.
Aimé Guérin, un célèbre Laprairien, était un draveur qui faisait descendre jusqu’à 30 radeaux de bois par été sur les cages ou les trains de bois de l’Outaouais jusqu’au port de Québec pour le compte de la Calvin Company. Son habileté à descendre les rapides du Sault Saint-Louis et sa force de caractère lui valurent d’occuper le poste de contremaître, de 1875 jusqu’à son décès en 1909, à l’âge de 77 ans. On le surnommait Le Vieux Prince et le prince des cageux, car il est le cageux le plus expérimenté et le plus respecté de son ère. Il descendit les rivières pendant près de 56 ans.
Silence, on tourne!
a) Dans Elvis Gratton 1, la scène qui se déroule à la piscine a été filmée au Collège Jean de la Mennais, école secondaire privée mixte située sur le chemin de Saint-Jean. b) La scène du mariage du film La vie après l’amour, qui met en vedette Michel Côté et Sylvie Léonard, a été tournée à l’église la Nativité-de-la-Sainte-Vierge. Cette comédie a d’ailleurs connu beaucoup de succès lors de sa sortie en 2000. c) Un appartement sur la rue Rosaire-Circé a accueilli le tournage du film L’affaire Dumont, un drame québécois datant de 2012.
Le Marché des jardiniers, qui a célébré son 50e anniversaire en septembre 2018, a été construit sur le site du Kempton Park, une ancienne piste de course de stock car.
Les Laprairiens sont des romantiques. C’est ce que nous pouvons affirmer à la suite de la publication du palmarès des 20 municipalités les plus romantiques au Canada effectué par Amazon Canada le 5 février 2017. La Ville de La Prairie se trouve au quatorzième rang de ce palmarès.
L’année 1836 a marqué un point tournant dans l’histoire du Canada avec la construction du premier chemin de fer public, reliant La Prairie à Saint-Jean-sur-Richelieu.